Entraînements traditionnels

  • Uchi-komi : signifie « rentrer en contact ». Se pratique à deux pour travailler en répétition l'entrée d'une projection (déséquilibre, placement du corps, lancement de la technique) sans faire chuter le partenaire.
  • Nage-komi : se pratique à deux, c'est la suite logique de l'uchi-komi puisqu'il s'agit de répéter plusieurs fois une technique entière, avec chute lorsque l'on travaille le nage-waza. Il est possible de travailler en nage-komi en ne-waza (au sol).
  • Yaku-soku-geiko : dans le même esprit que le nage-komi, cet exercice s'effectue en déplacement permanent, lors duquel Tori profite d'opportunités pour lancer des attaques. Uke chute à chaque fois, n'esquive ni ne bloque les attaques.
  • Kakari-geiko : est une sorte de randori dans lequel on impose un thème. On peut donner comme exemple : Tori a un rôle offensif, il attaque constamment Uke qui doit se défendre sans toutefois bloquer complètement Tori afin de lui permettre de travailler. 
  • Randori : se traduit par « saisies libres ». Le randori est une forme de combat souple, dans lequel les deux judokas sont partenaires plus qu'adversaires puisqu'ils doivent permettre à l'autre de travailler. Il faut donc ne pas bloquer l'autre, tout en opposant une résistance modérée pour simuler les conditions d'un combat. 

Katas

 Ces katas représentent des exercices de style, de concentration particulièrement difficiles et constituent la source même des principes du judo. La bonne exécution de ces katas nécessite de ce fait de longues années de pratique pour permettre au judoka d'en saisir le sens profond.

Les katas les plus connus sont:

  • Nage-no-kata (forme des projections) composé de 5 groupes (te-waza, koshi-waza, ashi-waza, mae-sutemi-waza, yoko-sutemi-waza).
  • Katame no kata (forme des contrôles) composé de 3 groupes (osae-komi-waza, shime-waza, kansetsu-waza).
  • Kime-no-kata 
  • Goshin jutsu
  • Itsutsu-no-kata (forme des cinq principes).
  • Koshiki-no-kata (forme des techniques anciennes).
  • Seiryoku-zen'yo-kokumin-taiiku 
  • Joshi goshin-ho

Grades & Ceintures

Les grades  sont attribués à un pratiquant et permettent d'évaluer son niveau technique, son efficacité en combat, son degré d'ancienneté ainsi que ses qualités morales, ce qui correspond au respect scrupuleux du code moral ainsi qu'un investissement suffisant dans la pratique. Sans un minimum de respect des règles exigées, aucun judoka ne peut prétendre à l'obtention d'un grade.

 

Grades des ceintures de couleurs (Kyu)

Il existe aussi la ceinture violette, qui se situe entre la bleue et la marron. Elle n'est attribuée que très rarement, lorsqu'un Ceinture bleue est trop jeune pour pouvoir passer l'examen de la marron. La plus grande des ceintures est la ceinture blanche large appelée « ceinture maîtresse » qui n'est attribuée qu'à Jigoro Kano, créateur du judo.

 

Grades supérieurs (Dan)